BASA

posé d e diverses opin ions, alors même qu'on se sera it servi de la tournure non toujours limpide de !'Ecole, ou qu'on fut tombé en divergence d 'avis. C'était à ce point qu'après le repas, ell e se plaisait à rappeler à ces messieurs toute la suite du pieux et d octe débat; ce qu'elle faisait a vec une étonnante exactitud e. Extrême était, d 'ailleurs, le respect d ont ell e entourait les ministres du Seigneur, comme de véritables dispensateurs des grâces et des mérites de J és us-Christ. Ce respec t, géné– ral envers toute~ les personnes sacrées, son bi ograpbe note qu' ell e le proportionnait à la vertu qu 'ell e y découvrait au– tant qu'au rang qui les distinguait. * * * Extrêmement soucieuse de la formati on morale de ses enfants sur la base de la pi été chrétienn e, ell e avait soin de ne pas s'en séparer; elle les voulait à côté d'elle ou sous ses ye ux, dans toutes les pratiques ·religieuses. Ainsi, elle les réunissait pour prier tous ensembl e avec ell e soir et matin ; on allait ensembl e à l' église, où elle se pl aisa it à les voir servir à l'autel, ou les suivait de l'œil pendant le sermon, qu'elle exigeait qu'ils écoutâssent au point d' en de– voir rendre compte bientôt après au château; c' était là un point d e règle clans son système d 'éducation . Ainsi les fa– çonnait-ell e à gard er clans l'église une attitud e correcte et éd ifiante. - Arrivé là, son pi eux biographe a l'air d ' avoir un heureux et juste co up cl'œi l, écrivant qu'e ll e était sicut aquila p rovocans ad votrmdum pu/Los suos et super eos vo!i– tans (Deut. XXXII). li remarque aussi qu 'elle avait grande hâte de faire administrer au p lus tôt le Baptême à tout nouvel enfant que Dieu lui eût donné; tran chant ain si nettement avec l'abus, qui prenait d ès lors et que Bréan appell e « nouv elle mode » , d 'ajourner le baptême pour at– tendre l'arrivée du parrain ou de kt marraine.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=