BASA

- 150 - capellano servienti et celebranti omni die missam m capell a castri de cly, pro remedio animarum domini et predecesso– rum suorum, pro expensis et salariis suis et sui clerici unius anni finiti , die vicesima tercia mensis augusti , ann o domini MCCCLXX octavo. « Recep it a mercatoribus pedemoncium pro gard a alpis de chinai quum ad ipsam alpem veniunt et sua animalia ad– ducunt, que alpis est domini Ybleti de chalan t et dominus habet in alpe gardam. Anno domini MCCCLXX sexto, re– cepit dictam gardam domina montis gaud ii , ut dicit, ultra arietem d e quo supra computat. » « D épenses diverses et compositions pour délits (I J 76- I 378). - Le ro ul ea u des comptes du châtelain Pierre de Dorches ne procède pas toujours par ordre chrono logique. Il signale un e quantité de menues d épenses pour les toilet– tes des demoiselles de Quart, pour la cuisine, pro potagio, sale, oleo, et candelis, pour l'achat d ' une cloche du poids de vingt-cinq livres qui devait être placée sur la grande tour, ad servicium capelle domini et ad excitandos vigiles. Sont aussi mentionnées les dépenses pour faucher les prés, pour la culture des vignes et pour la manutention de la cave. Nous voyons que les vignes du château se trouvaient à Cuignon, au Clapey et à Anasey. Au dessus du h ameau actuel de Chandiana, il y ava it une vaste étendu e de vi– gnobles où le châtelain faisait cultiver le fameux muscat de Chambave pour l' usage de la Cour de Savoie. De longues théories de mulets traversaient alors le Grand-Saint-Bernard pour apporter le muscat de Cly aux châteaux de Chillon, de Thonon et de Ripaille où le délicieux nectar égayait les grand s banquets de la Cour. On en faisai t de fréquen– tes expéditions à Amédée VIII , comme il résulte des comptes de la châtellt:nie, et ce vin a peut-être contribué à faire à Ripaille et aux premiers chevaliers de Saint Maurice la réputation que l'on sait. Pour l' étude des mœurs de l'époque, il serait intéressant de signal er les nombreuses compensations pour délits. Elles