BASA

Anîienne1 tamille1 val~ôtaine1 à r étran~er On a toujours émigré cle la vaJlée cl ' Aoste, mais autrefois nos compatriotes n'allai ent pas se perdre dans les bas-fonds des grandes vill es. Après avoir réalisé un modeste pécule, la plupart rentraient au pays natal. D'autres se fixèrent dé– finitivement là où la fortune leur avait souri et créèrent des familles qui existent encore. Il est intéressant de suivre le courant de ces émigrés, l'existence aventureuse cle ces mo– destes ouvriers, d e ces merciers ambulants qui se sont éta– blis dans le Dauphiné, la Bresse, le Lyonnais, la Suisse du nord, la Prusse rhénane, le ·wurtemberg et surtout dans l'Alsace et la Lorraine où ils ont créé des industries floris– santes. Nous avons cru util e d e publier à ce sujet quelques notes fort incomplètes mais qui pourront servir de point de départ pour d'autres recherches. Le R. P . Auguste Engas– ser nous a résumé la biographie de Sulpice-Joseph Pastoret, abbé cl ' Autrey et M. le chanoine Vuillermin, celle de l'abbé Humbert Follioley, né à Colmar et fils d ' un capitaine du premier empire. Notre co ll ègue M. Charles Buttin nous a fourni de précieuses notes sur quelques artistes grenoblois originaires de notre vallée et lVI. le major Georges de Vivis nous a communiqué l'intéressante généalogie des barons Besenval d e Brunnstatt, originaires de Torgnon. Le pays qui a donné le plus fort contingent à l' émigra– tion es t assurément Gressoney. Déjà en q52 , nous voyons des clans de Gressonars dans plusieurs localités de la Ba– viè1e et sur les bords du lac de Constance. En 1531, le peuple de Berne se plaignait cl e l'arrivée des marchands de Gressoney dans cette ville et, en r 548, on leur défendit d 'y

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