BASA

- r97 - les agents de l'évêque de Metz, songea à se choisir un di– gne successeur. On avait changé de souverain et le duc de Lorr.aine laissait entrevoir son désir de jouir des privilèges accordés auparavant à la France, en assujettissant les reli– gieux à lui présenter trois candid ats parmi lesquels il choi– sirait l'abbé . L' abbé Pastoret choisit donc pour coadjuteur François-Paul Duval, de Nancy, supérieur d es Chanoines réguli ers de la Maison de Strasbourg, qui eut l' agrément de son A. R., l'élection et l'agrément du chapitre, .enfin les bulles de Rome (r6 novembre 1710). L 'abbé Pastoret, démissionnaire, mourut le r. avril I 7 II, et son coadjuteur, autorisé à prendre possession, le fit avec les so lennités accoutumées, le 23 du même mois. Après la mort de l'abbé Pastoret, le Chapitre d 'Autrey jugea à propos de ne se déclarer son héritier que sous bé– néfice d'inventaire. On en vendit tous les effets pour ac– quitter les dettes du d éfunt et surtout pour les réparations nécessaires des biens de la mense abbatiale, ce qui dura jusqu' en 1734. De sorte que le produit de cet inventaire suffit à peine pour acquitter toutes les charges, d 'autant plus que les parents du défunt abbé ont répété depuis, surtout Joseph Pastoret, son neveu, un contrat d e mille fran cs qui ne s'est pas trouvé parmi les autres, dont le dit abbé s'était chargé pour l'avantage de sa famille, e t dont l' inventaire dressé après sa mort ne fait aucune mention . Peut-être en avait-il disposé pour le bien de sa famille comme pour la maison de St. Dié qui lui appartenait, ou autrement. Celà du reste ne regarde pas la Maison cl' Autrey qui 1est en é tat d e prouver qu'elle a plus perdu que gagné à la dite succession par les frai s, soins et embarras qu'elle a soufferts pour terminer les affaires de cette imccession . A ces détails ex traits par le R. P. Auguste E ngasser d'une Notice sur !'Abbaye d'Autrey (Epinal : Collot r884 , p. 37-1 ro), nous nous p ermetton s d'ajouter les notes sui– vantes :

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