BASA

- 207 - d 'années, la copie d'une lettre de noblesse donnée par le duc de Savoie, le 10 janvier 1621, au secrétaire Nicolas Be– se nval, père de Martin , mais, pour plusieurs motifs, je crois que cette lettre d e noblesse est un e falsification. A Soleure, la famille Bosenwald ou Besenwald entra bientôt au grand et au petit Conseil de la république, fut anoblie, en 1655, par Louis XIV, francisa son nom en Besenval (1) vers 1689 et reçut le titre de baron du Saint Empire en 1695 . » Nous avons répondu à cette lettre que Nicolas Besenval de la Ville d'Aoste, secrétaire ducal et lieutenant .du juge temporel de l'évêché , anobli en effet par Charles-Emmanuel 1 en 162 l, n'avait absolument aucun li en de parenté avec les Besenval de Brunstatt lesquels sont originaires de Tor– gnon. Ce Nicolas Besenval n'a laissé que deux filles, d e sorte que la noblesse a commencé et fini avec lui, comme l'observe De Tillier. D'ailleurs les armoiries étaient complè– tement différentes ( 2 ). Dans une lettre suivante, M. de Vivis nous donnait des détails plus précis : « Martin Besenval (Bosenwald) marchand, reçu bourgeois de Soleure en 1628, entra au Grand Conseil en 1636 et fut bailli de Lugano en 1646. Il mourut en 1660. Il avait é– pousé, en premières noces, Catherine Schwaller, morte en 1650, et, en secondes noces, Marie Glutz. En 1654, il a– cheta la seigneurie de Brunstatt et, en 1655, il fut anobli par le roi Louis XIV. Son 3e fils Jean Victor, né en 1638 et mort le 24 décembre 1713, marié avec Marguerite Sury, fut avoyer de Soleure de 1689 à 1713. « D'autres familles de la Vallée d'Aoste furent reçues dans la bourgeoisie de Soleure. Les noms suivants sont naturel– lement germanisés : (r) Elle le francisa de nouveau après l'avoir germanisé, depuis que plusieurs membres entrèrent au service de la France. (2) Le blason de Nicolas Besenval était d'azur à la bande d'argent et la légende LITTERIS ET ARMIS.

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