BASA

.211 - sonne ne sut le renseigner. Pendant près de trois siècles, les Bcsenval, conservèren t le souvenir de leur origine val– clôtaine. Dans son intéressante publication L'invasion française de I69I dans la Vallée d'Aosle (Aoste, Ed. Duc r893, pp. 38- 40) M. le prof. Sylvain Lucat, secrétaire-chef du Municipe cl' Aoste, inséra un e lettre d'un Besenval de Bronstacl, avoyer d e Soleure, à notre Conseil des Commis. Dans le verbal du 6 juin 169 1, il est dit: « Lu le mémoire qu'on envoie à M. l' Avoyer Besenval, à Soleure , pour savoir quand doit commencer à Aarau l' assemblée des Etats et s' il est bien d 'envoyer d'ici un député pour traiter de la neutralité ». La réponse de l'Avoyer fut lue en Conseil le 17 juin: « Vous me faites, Messieurs, justice d 'être persuadés que j 'embrasserai touj ours avec plaisir les occasions d e vous rendre mes services, d 'autant que je ne saurais mieux les employer que pom un pays dont mes ancêtres ont tiré leur origine, aussi bien que pour le respect de S. A . R. à laquell e je suis si sensibl ement obligé pour les bontés et faveurs que j ' ai reçues. Messieurs d e la république du Va– lais m 'ont participé, il y a quelques temps, ce dont il vous plait, Messieurs, me faire l'honneur de m 'écrire . Ils vous auront référé mes sentiments. J'ai estimé que M. l' ambas– sadeur de F rance n 'aura pas manqué d e donner part à la Cour d e la disposition que les dits Seigneurs du Valais lui avaient faite à votre égard. J e me sui s donné !'honneur de le voir pour savoir conficlamment de lui la répons·~ qu'il a eue du roi, en lui représentant tout ce que j'ai jugé néces– saire sur cette affaire ; que je ne cloutais pas que les loua– bl es cantons ne s'intéressassent ~L cette neutra lité, comme une a ffaire qui les regardait eux-mêmes, tant pour la con– servation clans son être présent d ' une province a uss i voisine de nos all iés que pour éloigner le plus qu' il se pourrait la guerre d e nos fronti eres. « M. l'ambassadeur m'a répondu qu 'effectivement il a– vait donn é part à la Cour de la proposition qui lui avait ét_é faite par MM. les députés du Valais, mais qu'il n'y

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