BASA

- 212 - trouvait null e disposition ; qu'on lui avait mandé qu 'on ne croyai t pas que les louables cantons voudraient soll iciter le Roi d e négliger les avantages d ans un temps qu ' il a tant d 'ennemis; que S. A. R . avait refu sé la neutralité d e la Savoie lorsque les cantons s' étaient intéressés pour la solli– citer d e part et d'autre; si clan s le temps la Vall ée d'Aoste eut souhaité, à l'exemple d e ce qui s'était fait par le passé, cette dite n eutralité, qu ' il y aurait eu moyen d e traiter cette affaire . « J e suis fâch é, Messieurs, d e voir cette affaire clans une di sposition si peu convenable à nos souhaits. « Il ne se tiendra point d e diète à Aarau. Selon toutes les apparen ces , cli c sera différée jusqu ';\ la St. J ean à Baelen . « J c remets ;\ vous, Messieurs, à vo ir si vous voulez poursuivre à solliciter cette n eu tra lité. A vous avouer ingé– nument mes sentiments, il y a peu d 'espérance d ' un bon succès . Le corps helvétique y a pris tout l' intérêt possibl e , mais vous savez que les grands n 'ont des égards aux re– commandations qu' autant qu ' il leur convient. « Si en tout cas vous estimez d e continuer vos pour– suites pour l'effet de cette n eutralité, il sera nécessa ire que MM . .de la répub lique du Valais · envoient leurs d éputés à la diète de Bael en et qu ' il vous plût même d'y joindre quel– qu 'un d e votre part. T out ce que je pourrai contribuer, tant en cette occasion qu 'en toute autre, vous y disposerez, Messieurs, d e ma personne et je me ferai gloire, Messieurs, de vous être avec respect , «Soleure, le II juin I 69 I . « Votre serviteur « B ESENVAL DE ERONSTAT » ( I) Après avoir publié la cop ie d e ce d ocument qu ' il a dé– couverte aux archives cl' Aoste, M. Lucat ajoute en marge: « Prenons acte de cc noble et généreux magistrat, un e d es (1) Dans l'original de cette lettre que les Commis envoyèren t à Turin , on doit lire Bnmstatt.

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