BASA

- 224 - de continuell es instances destre remboursés et indemnizés d e ce qu'ils ont fo urny pour le bien publi c, offr ant la co tité qui leur pe ut atto ucher, et comme personne ne peut ign orer que cette con tribution n'a pas moins sauvé et préservé du sac et du feu les églises, les biens des ecclésiastiq ues, les chateaux et autres biens d es vassaux et de toute la nobl esse que les biens du peupl e en général, ri en ne no us paroit aussy plus juste et plus raisonnable q ue chacun d es tro is estats concoure pour son contingent au payement d e cette somme et d es frai s de· la guerre. Messieurs du Clergé en conviennent pour leur rate. Il es t esquittable que messieurs les Vassaux et le reste de la noblesse en fassent d e mesme. Dans ceste veue, le Conseil , avant que d e rie_n d éterminer sur ceste matiere, a bien voulu vous en donner part par une circulaire d e participation, vous fai sant sçavoir quil a p ri s jour a lundy q ui vient en 15 pour prendre quelque réso lu– tion. N ous vous prions d 'avoir la bonté de nous faire sça– voir vos sentiments afin d e rendre justice à qui e lle est clheue et dans l'attente de vos représentati ons nous sommes etc.. . III. Réponse du comte Marelli ( 1 ) 13 septen1bre 1693. Cc scroit pour moy, messieurs, un e grand e gloire d e pouvoir avoir l' honneur dcstrc en personn e au Consei l qu' il vous a pi eu me marqu er clans la vostre obligeante pour suivre les sages sentiments d es personn es qui le composeront et admirer le urs prudentes réso lutions. Ce pr.ndant, mess ieurs, (r) Jean-Pierre Marelli , président général des R. Finances, nommé com te d 'H6ne et Vert par patentes du r3 décembre 1684.

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