BASA

- 228 - mieux aymé laisser bruler mes biens, ma fidélité inébranlable le voulant. Vous pouvez juger si je ne veux rien contribuer pour· ceux qui sont dans le pays, qui sont escartés de la route que les ennemis firent l'an 1691, outre que mes sujets firent bien leur devoir en se deffendant vigoureusement comme portoit leur obligation. Voilà mon sentiment, vous laissant prendre les résolutions que vous jugerés à propos de la charge qui m'attache à mon Souverain. VII. Réponse du baron Bianco ( 1 ) 18 septembre 1693. « Je nay receu que mardy dernier dans cc lieu de Saint Maurice celle que vous avés pris la peyne de mescrire du 3 r aoust et, après vous avoir asseurés, messieurs, de ma plus humble obeyssance, vous diray au sujet de la contribution que vous avés la bonté de proposer que, pour ce qui me regarde mon particulier, je me feray gloire de suivre les sen– timents de messieurs les vassaux qui se trouvent sur le lieu et qui aprésent auront donné leurs veux sur cette affaire, vous suppliant néantmoins davoir regard que mon chasteau de Saint Marcel a esté en cette occasion saccagé par les trouppes ennemies et Ja pauvre paroisse surchargée touchant la contribution des bestiaux, oultre le pillage, comme pourra vous instruire le sieur Louys Réan. Je remet toutte chose à cette grande prudence qui règle de coustume touttes vos ac– tions et je me dis avec un profond respect etc ... (r) Charles Bianco, comte de Saint Second, qui racheta la baronnie et le château de Saint-Marcel en 1672.

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