BASA
3 I Dans une niche de la nef gauche de la ca– thédrale de St-Jean de Maurienne, à droite de l'autel du S. Sacrement , Oger Moriset, se fit construire un autre tombeau sur lequel on voit la statue en marbre blanc d'un évêque revêtu des ornements pontificaux. Dans le bas-rdief sont sculptées six pleureuses en costume de l'époque. Aux pieds de la statue est un lion avec les armes trêflées des Moriset. Ce sarco– phage doit être vide comme le nôtre et on ignore s'il a été ouvert. Le regretté président de la Société d'histoire et d'archéologie de la Mau– rienne et notre collègue , M. le chan. Saturnin Tru– chet, parlant à M. Frutaz de ce tombeau en 1901, disait : «Il est très possible que l'évêque Moriset n'ait pas été transporté clans notre cathédrale et qu ' un autre corps se trouve clans le mausolée qu'il avait préparé pour lui-même. » L'inscription dit : «Hic jacet ùi Christo pater D. D. Ogeritts Epi'sco- jtts d1 attrianensis q1u' obiù ttndecima janttarz'i 1441. Besson se trompe en donnant à l'épitaphe la date de 1440. Cette inscription, qu'il faudrait examiner attentivement sur place pour voir si la date n'y a pas été inscrite ou gravée postérieure– ment, a permis aux historiens de la Maurienne de croire qu'Oger fut mort dans sa ville épiscopale ou que son corps y eut été transporté. Le docteur E. von Stückelberg, dans ses «Analecta araldù:a, III,» commença, en 1896, à faire connaître les monuments funéraires de la cathédrale de Bâle et fut le premier à révé-
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