BASA
- 33 - ceux qui l'on t copié. font mourir notre évêque à Thonon d'où il aurait été transporté à St-Jean. La découverte de Sti.ickelberg.détruit cette assertion. Il est possible que le cadavre ait été transporté, de Bâle, dans la Maurienne, mais nous n'en avons au– cune preuve et cèla est fort peu probable à cause des difficultés et des troubles de l'époque. Nous croyons plutôt que , comme celui d'Aoste, le tombeau de St-Jean de Maurienne soit un sim– ple cénotaphe sur lequel on aura voulu rappeler le souvenir et la date de la mort de l'évêque . L' Hù: jacet de l'inscription mauriennaise paraît fort suspect, à moins qu'il date déjà de l'époque de la construction du tombeau, laissant le reste de l'inscription à .compléter après la mort du prélat. M. D. Sant'Ambrog-lo, qui a dédié à la découverte du prof. Stückelberg un article sérieux, clans la Ri'vùta delle Scienze Storù:he de ~avie, février r 90 5, met aussi en doute la véracité de l'inscription tombale de Saint-Jean de Maurienne. Quoiqu'il en soit, ajoute l'auteur du Mémoire , de la translation de ses restes, il nous résulte que l'évêque Oger Moriset s'est fait construire suc– cessivement deux .tombeaux et qu'il en a ha– bité, au moins pour quelque temps, si ce· n'est pour toujours, un troisième, dans cette cathédrale de Bâle où, avec les corps de plusieurs prélats dis– tingués et celui du célèbre archevêque de Milan , Barthélemy Capra, a reposé aussi celui de notre eveque, à côté d'Ecolarnpade et du fameux pré– curseur de la Réforme, Erasme de Rotterdam . 3
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