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- 43 - » des de revues, d'articles de journaux. Mais » son grand ouvrage, ce sont les' trois volumes » qu 'il a écrits sur Joseph de Maistre etque l'Aca– )) démie Française a couronnés, car il a élucidé » le cas singulier de Joseph de Maistre dont le » premi er ouvrage, les Consi.dérati'ons sur la )) France, publié à quarante ans, dénote une » érudition et une force de réflexion étonnantes )) sans qu e rien, semble-t-il, eut fait prévoir chez >) cet inconnu de la veille un tel prophète . » M. Descostes a précisément étudi é la j eunesse » de Joseph de Maistre ; il a peint, à cette occa– » sion , une société savoyarde très cultivée, très )> adonnée à la connaissance du droit, et surtout vi– » vant d'une forte vie de famille , spécialement les >) Maistre , type de famill e unie et bien consti – )) tuée d 'autrefois. C'est là, c' es t dans ce milieu, >) que le grand homme avait pu se composer » cette solide armature cl' expérience et de rai– >) sonnement. Et dans le tableau de la famille » de Maistre, on sent la prédil.ection de l'histo- . )> rien pour cette conception simple et g rande )) de la vie, et comme la confidence de ses pro– » pres golits. Un maître écrivain , le marqui s )> Costa de Beauregard, a montré ainsi , dans » Un homme d'autrefois, la noblesse de l'ancie nne » vie de famille. » Chambéry, à qui il va g randement manquer, » a fait à M. Descostes des fun éraill es dignes » de lui. J'ai suivi le cortège qui le conduisait >> au champ des morts. Le soleil baignait de