BASA
pays s'est montré si indifférent, n'a été obtenu qu'au prix de longues et pénibles démarches qui ont duré près de vingt ans. M. le commandeur Victor Avondo a généreusement cédé à l'Etat le manoir d'Issogne. C'est surtout à M. le com– mandeur Alfred d'Andrade, chef du Bureau ré– gional de Turin, que la Vallée d'Aoste doit une profonde reconnaissance pour le château de F énis, qu'il a acheté à ses frais et donné à 'l'Etat, et pour celui de Verrès dont on a commencé une restauration intelligente et sérieuse. Nous devons un remerciement à un glaneur de · l'histoire valdôtaine , à M. le chanoine Roux qui nous a donné un opuscule sur le village si intéressant de Liverogne et qui étudie mainte– nant celui de Planaval. Ces deux esquisses étaient une promesse pour une histoire complète d' Ar– vier, son pays natal, qui vient de paraître. Parmi les grantls travaux parus à l'étranger et qui ont trait aussi à l'histoire de notre Vallée, M. Frutaz signale !'Histoire moderne du Valais, de 15]6 à 1815, par le chanoine Grenat, de Sion , publiée à Genève en 1904 (Victor Pasche, édi– teur) par les soins de l'avocat Joseph de La– vallaz , œuvre consci~ncieuse et fortement docu– mentée. Il mentionne ensuite le magnifique ouvrage de M. Max Bruchet, archiviste de la Haute-Savoie, Le Château de Ripaz"lle (Paris, Ch. Delagrave, 1907) où la Vallée d'Aoste et nos Challant figurent avèè .honneur. M. Bruchet, actuellement directeur des archives départemen-
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