BASA

57 - centenaire de la mort de Saint Anselme, et nous avons répondu de notre mi eux à so n appe l. L'accueil que nous vous faisons, Eminence, Messeigneurs et Messieurs n'est pas digne de vous, mais c' est de la vieille confraternité chré– ti enne, comme disait le bon saint Vince nt de Paul. Notre Vallée d'Aoste a eu, sur les débris de l'empire romain, deux éléme nts civilisateurs, deux seuls, l'évêque avec son clergé, et les bé– nédictins. On a profité ensuite largement de leurs institutions et de le urs bienfaits, mais l'hi s– toire les a trop oubliés . Quand notre pays se relevait, après les incursions des barbares, le j eun e Anselme avait compris l'œuvre des bénédictins. Il voulut être des leurs. Le bénédictin est cos– mopolite et Anselme quitta le pays natal. Ce fut non pas sa fortune, ma is celle de l'Eg lise. De l' enfant que la Vallée d'Aoste lui avait donn é, !'Ordre de S. Benoît lui re ndit un Saint e t un Docteur. Un g rand voile nous dérobe une par– tie de son existence e t de ses travaux. L 'his– toire a trop souvent touché, d'une main mala– droite, aux profondeurs mys tiques .de ce moyen– âge si peu connu , mais si g rand et si beau. Pour ·Je comprendre, nous devrions être au niveau moral et intellec tuel des hommes qu e ce tte épo – qu e a produits. Hélas 1 les temps ont changé; la science et les progrès modernes ont peine à ressaisir la grande vie mora le et la puissance in– tellec tuelle des temps passés. La métaphysique,

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