BASA

- 68 - .passèr ent à J'Ordre Mauricien, pou r l'e rec tion d ' un hôpita l à Aoste . L 'Ordre ve ndit les pro– pri étés de Courmayeu r ; les Arnod s'éteig nirent et les nobles Passerin res tèrent se uls possesseurs du · titre <le seig neurs d 'Entrèves et de Courma ye ur . Le mandement royal du Valdig ne, ou mieux de la Vaudag ne (Valdanea), comprenait, a u XVIII" siècle , les paroi sses et communautés de La Salle, Morgex, Pré-Saint-Didier et La Thuile. La juri– diction appartenait au roi , mais les droits éta ient perçus par le marquis de Saint-Georges . Le ba– ron Roncas e n avait obtenu l'inves titure, en I 639, mais les communes revendiquèrent leur droit de ne pouvoir être inféodées qu 'à des prin ces de la Ma ison de Savoie . En 1839, la R. Délé– gation recourut au Mini stère des F inances pour des éclairci ssements sur la vente des domaines nationaux, sur l'effet des traités politiques de Paris et de Vienne et sur les di spositions des RR. Patentes du 2 2 septembre I 8 I 8 proclamant !'irrévocabilité des ventes fait es par le gouver– nement qui venait de cesser. On e n ig nore la réponse, mais on voit que l'œuvre constante de la R. Délégation aboutit à l'extin ction des cens, des droits féodau x et des péages, dan s toute la 'l allée. L 'auteur du Mémoire ajoute : « Quoiqu e ad– mirateurs des institutions de nos ancê tres, ·quand elles avaient leur but et leur utilité, nous de– vons admettre que la suppression de ces droits, moyennant un correspectif, fut un g rand servi ce