BASA

-75- tribunal et à la R. Délégation. Il fut aussi pré– sident de la municipalité d'Aoste et rendit des services signalés à notre ville, pendant l'occupa– tion française et celle des a ustro-russes. Le 2 octobre I 799, il reçut, aux portes de la vill e, près de la chapelle de S. Roch, l'état-major au– trichien composé dù prince Victor de Rhoan , des généraux Haynd, Kinsky et de Bruck. Il sauva du pillage la ville, soupçonnée d 'avoir pactisé avec les français. L 'année suivante, il dlit forcé– ment changer de cocarde et recevoir, avec les autorités locales, le général Bonaparte à son en– trée à Aoste. M. Frutaz rec tifie, dans ses détail s, cet événement peu connu, sur lequel on a brodé des légendes. Jean Christillin avait épousé Marie-Thérèse Mazé de la Roche, fill e du comte et sénateur Paul Mazé et sœur de Charlotte. Cette dernière épousa, en 1 784, François-Antoine de Tillier , secrétaire du Conseil des Commis et petit-fils de l'historien. Le salon du président Christillin a été longtemps le rendez-vous intellectuel d'Aoste, oü il émergeait avec sa figure délicate, fin ement a ristocratique et d 'un e g rande distinction. Il ino~1rut à Aoste, le 6 avril 1 808. Son fils , l'abbé Dominique, mort à Aoste le r 9 janvier I 8 r 8, a été un bienfaiteur de l'Hôpital Mauricien de no– tre ville . L 'auteur de ces notes a pu acheter et sauver les portraits de Jean et de Louis Christillin, père, et ceux de leurs dames . Il les a confiés, en I 91 2,

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