BASA

a+il été fondé en - 9 r r, 914 , 92 r, 925 , roo3? C'est ce que nous ignorons, et une inscription renouvelée plusieurs fois sur les murs d'un ré– fectoire, avec des caractères différents, n'est pas une preuve absolue. Avant l'an mille, nous n'a– vons pas de documents sûrs, et le Chronù:on nova– !ù:ùnse est muet sur notre couvent. Sous l'église actuelle de Verrès, il y a les fondements de deux autres édifices religi eux , et c'est aux fouilles, à l'archéologie que nous pourrions demander des renseignements, plus ou moins sûrs, que les char– tes disparnes ne nous donnent plus. L'Ordre de Saint-Benoît a disséminé, su r le sol de l'Europe, plus de trente-sept mille monastères. Que nous reste-t-il de leurs chartriers.? A peine quelques rares documents .. . La première abbaye béné– dictine, sous le vocable de Saint Gilles, a été fondée par un ermite de ce nom, dans le Languedoc, au diocèse de Nîmes, vers le com– mencement du VIIIe siècle. Stilling et le Gallz'a Chri'sti'ana (VI, 482) en parlent, et ce dernier ouvrage en a publié la série de soixante-sept abbés. Un mitre Saint Gilles, mais celui-ci de !'Ordre de Saint Augustin, est presque contem– porain à celui de Verrès. Il a été fondé, près de Liège, vers l'an 976. D'après une légende, l'er– mite Caimi aurait voulu construire à Verrès le Sacro Monte qu'il a édifié à Varallo . Vùriûum était, à l'époque romaine, un relais et un poste militaire, sur le parcours d' Eporedi'a à Augusta Prœtorùi. Y avait-il un castrum sur

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