BASA

_L 79 - l'emplacement du couvent ou sur celui du châ– teau actuel, construit de r 3 60 à I 3 90 par !blet de Challant? L 'itinérai re d'Antonin et la carte de Peutinger, qui sig nalent Vùrù:ium, n 'en font pas mention. Depuis la construction de la route nationale actuelle e t du nouveau pont, l'axe de la bourgade de Verrès a dévié vers le nord , à environ trente mètres a u-dessus du pont ro– main qui a di sparu. Les constructions de Saint– Gilles contiennent des éléments et des juxtapo– sitions de toutes les époques. En étudiant les origines de ce couvent, n 'oublions pas une con– sidération qui a son importa nce. Dans le , haut moyen âge, la création des paroisses, leur dota– tion surtout, ont été l'œuvre du pouvoir féodal. Or, nous constatons que les plus anciennes paroisses possédées par Saint-Gilles, Fénis , Saint– Léger d' Aymavilles, Saint-Marcel , Chambave , Diémoz, Saint-Deni s, Saint-Victor de Challant, Ayas, Antey e t Tornion, relevaient, comme fiefs , des seig neurs de Challant, desce ndants des mar– quis de Montferrat, vicomtes d'Aoste. Cigliano, Fo– g lizzo et Caluso appartenaient aussi aux Montfer– rat. Galeotto del Caretto, au XVI 0 siècle, men– tionne, parmi les nombreuses fondations de ces marquis, « rH Veregz'o la prep osùura che ne la Val de Agosta è sùuata » . Nous savons que, dans la haute Italie , les marcfu'ones avaient une fonction essentiellement militaire pour la g-arde .des fronti è– res, tandis que les comùes avaient une juridiction ex– clusiveme nt civile et judici aire . La puissance des