BASA
- 80 - Montferrat est antérieure au domaine éphémère des marquis d'lvrée et c'est, dans la grande lignée du vieil Aléram, qu e nous devons rechercher les premiers bienfaiteurs de Saint-Gilles qui, en 1198 , se trouvait sous la protection des Montferrat. M. le chanoine Frutaz parle ensuite des archi– ves de Verrès qui étaient très riches. Elles com– mencèrent à être dilapidées sous le prévôt com– mendataire Jean Gombaudel, qui fut aussi cha– noine et bienfaiteur de notre cathédrale, dans la première moitié du XVI 0 siècle, puis, sous le prévôt Jean-Etienne , de 1661 à 1672. Les paroisses qui furent séparées reprirent leurs titres de pos– session, et on sait ce que sont devenues mal- .heureusement nos archives paroissiales! La famille de Challant avait dépouillé aussi le chartrier de Saint-Gilles des documents qui servaient à é tablir ses droits. Les nombreux procès soutenus par le couvent , exigeant la production de pièces origina– les, furent aussi néfastes pour les archives . La loi du 2 9 mai l 855, expropria la Prévôté de ses biens immeubles, sauf de ceux du bénéfice-cure. Ce fut alors qu'on emporta aussi une partie des archi– ves et de la bibliothèque. On regrette de ne I pas connaître le no1n du bureaucrate intelligent . qui a accompli un si bel exploit ! Plusieurs chartes avaient été heureusement publiées par M. Gal dans les Monumenta Historiœ Patriœ, et le chanoine Frutaz a pu retrouver , le 2 août l 905 , une petite collection de ces documents au bureau du Regist~e de Donnas oü ils exis-
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