BASA
- 88 - de documents oubliés, pour mettre e ri évidence les traits qui font revivre à notre époque les actions e t les bons exemples de nos ancêtres. Le Piémont e t même l'Italie qui, alors, avaient très peu de sociétés académiques, ont pu cepen– dant avoir l'écho de ce qui se passait dans la Vallée d'Aoste, et on peut s'en é tonner, car, disait-on, ce pays est fermé à toute nouveauté et, passez-moi le mot, à tout progrès. Les barrièr es naturelles du pays, cette même lang ue française si ch~ re à ses habitants , parais– saient devoir multiplier les difficultés d'ê tre connu en dehors de la Vallée. La r enommée de Mgr Duc n' eut pas de peine à surmonter les difficultés et à franchir les barrières . L 'homme d'étude brillait hors de ce cercle de hautes montagnes , par– courues à peine par quelques alpinistes ou tou– ristes , ignorées par contre de beaucoup d'autres habitants de la Péninsule et même du Piémont, dont la Vallée d'Aoste fait partie . D'ailleurs, Mgr Duc n'aimait guère sortir de son Diocèse à moins qu'un strict devoir ne l'y forçât. Il y était né en 1835; il y ava it sa nom– breuse parenté , il y vivait, il s'y plaisait, il y travaillait sans relâche , préparant clans le r ecueil– lement de l'étude les livres qui devaient le r endre célèbre . Les circonstances l'avaient bien poussé jusqu'à Rome pour y faire ses é tudes , ou mi eux, pour les perfec tionner e t y gagner ses grades de docteur en Théologie et en Droit Canon, et ce fut ·là que
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