BASA

Le champ que h Pn:w idence lu i ass ig ne est ouvert devant lui; il clen-a contincter les belles t raditions d'un Clerg~ qLÜ a su conscrn~r la fo i chez un peuple foncièrement chr~tie n ., Désormais , il ne vivra que pour son pays, il lui sacrifi era sa belle intelligence, son grand cœur, son temps, ses loisirs, en un mot, son être tout entier. N'oublions pas que ce jeune prêtre passe par t outes les'"' é tapes du ministère sacerclo t:i.l, ce qui prélude à de grandes choses e t sert admirab le– ment à le préparer aux charges qu' il devra occuper plus t ard . Mgr Balma, évêque de Ptolé– maïs , ensuite archevêque tle Cagliari, fixe son r egard sur le jeune abbé et le nomme soh prêtre d'honneur. Les grades académiques qu' il con– quiert à Rome l'indiquent à ses supéri e urs qui , t our à tour, le nomment professeur de Philo– sophie , de Droit Canon, de Théologie, etc . Mgr Duc é tait encore bien j eune lor squ' il inau– _gura son enseig nement, mais son esprit é ta it entièr ement formé . Sérieux , mesuré dans ses paroles, pieux e t insfr uit, d' un aspect noble e t imposant, quoique fro id en apparence , il savait se faire apprécier par ses supéri eurs et par ses subordonnés . Q uelqu'un a même di t qu'il inspirait la cra inte. On se r endait compte de ses talents r emar– quables , en même temps que l' es time pour ce j eune prêtre allait touj ours g randissant au fur e t à mesure qu'on le nomma it à un nouvel emploi et qu'on me ttait à contribution ses belles qualités.