BASA

- 95 - diocésaines . Ceux qui avaient te tte chance , ne les avaient fondées que bien t arcl. Je ne veux même pas toucher à la question finance , point faible de t outes les œ uvr es de D ieu; ma is le crédit de Mgr Duc n'avait d'égal que la confiance qu'on metta it en lui. Saint-Louis , maison des œuvres , é tait utile e t Mgr Duc le construisit. Dans la Vallée d'Aoste il y a touj ours eu abon– dance de vocations ecclésiastiques e t r eligieuses ; les familles qui comptent-clans leur sein un, deux , e t même trois prêtre.s, ne sont pas rares ; c'est un honneur q ue d'avoir dans la parenté un prê tre, un r eligieux ou une religieuse. Ceci prouve le fond éminemment religieux des populations vaklô– t aines . Mgr Duc, plus que tout autre, en pouvait savoir quelque chose , car lui-même appartenait .à une famille où les prêtres é taient nombreux, et cette floraison sait se maintenir; il vit clone se dresser devant lui tout ,. un avenir de vocatio11s, sans trop savoir où abriter les nombreux lévites que la Providence lui amènerait. Il y a\;ait bien lè vieux collège de sq3éning, mais depuis quelque t emps cet établissement ne répondait plus aux exigences d'une préparation au sacerdoce' d'au– t ant plus qu 'il subissait les clirections cl' un gom·er– ncment qui, alors, ne brillait guère dans le genre éducation et respect de la liberté de ses suj ets. Ce furent les motifs qui donnèrent naissance à une heureuse et féconde i,dée .en Mgr Duc. P lus pra– tique qu ''idéa liste) il prépara si bien son plan que l' exécution ne t ar da pas à le suivre . Le nom de

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