BASA

~ 96 - Mgr Duc, la confiance illimitée qu'on avait en lui, fournirent les moyens · dont il avait besoin, sans compter ce que lui-même voulait donner et con– sacrer pour cette œuvre, qui sera une des plus grandes .gloires de ce grand Prélat, e t le monu– ment qui le rappellera au souvenir de nos petits– fils. Pour fonder son Grand Séminaire, Mgr Pierre François de Sales, évêque d'Aoste, avait pu ache– ter de l'Hôpital Mauricien la Maison de Saint– Jacquême. Ce fut l'origine du Grand Séminaire d'Aoste, tel que nous le voyons encore main– tenant. Mieux inspiré en cela que le Gouvernement, qui a un faible très prononcé pour les immeubles de l'Eglise e t des Congrégations, dont il fait ensuite des casernes, Mgr de Sales s'occupa à rendre la maison apte à son but, après y avoir fait les retouches et les aménagements nécessaires. Mgr Duc dut concevoir et exécuter la construction de son petit séminaire ab ùnù, depuis les fonde– ments, avec l'avantage de procéder selon ses desseins et les besoins qu'il envisageait. L'idée qui le guida fut grandiose; on prépara la place pour 200 élèves. Il faut avouer qu'il faut du courage pour avoir de telles conceptions. Je dirai même plus : il faut être quelque peu prophète. Dans le cas présent, son esprit de prophétie consistait dans la profonde connaissance de son peuple valdôtain et dans la juste appréciation de ses qualités foncières :

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