BASA

- IOI - et si quelques-unes de ses conclusions n'ont pas une base suffisante, elles s..ont toujours probables et jamais hasardées, ce qui arrive lorsqu'il a entre les mains un de ces sujets attachants, par exemple une gloire valdôtaine qu'on veut l~i ravir, et qu'il défend de toutes ses forces. Dans ces conditions, son esprit se cabre en passant de ce style égal, calme et solennel, à des saillies mordantes et r es– senties, qui au fond démontrent bien son caractère régionaliste en même temps que son amour pour son pays, auquel il veut qu'on attribue les mérites et les gloires qui lui appartiennent de droit. Il m'a été donné de connaître quelques juge– ments écrits sur les ouvrages de Mgr Duc; ces jugements sont vraiment flatteurs, .et un g rand écrivain peut s'en contenter; mais je souhaiterais qu'une personne capable nous donnât une analyse de ce que ce savant Evêque a amassé, recueilli, développé et présenté aux personnes instruites e t au peuple, toujours sensible à la narration de sa propre histoire. Messieurs, je p~mrrais continuer, car je sais que je n'ai fà it qu'effleurer une vie qui a été longue et · bien r emplie; il reste bren plus à dire que je n'ai dit. Arrivé à Aoste lorsque Mgr Duc appro– chait du déclin de sa vie, il m'a été impossible de le voir clans tout l'épanouissement de sa force, de son intelligence, au milieu de la vénération qu'on avait p0111r Lui . Mais si la mort l'a saisi de son étreinte et a rendu ses lèvres muettes , l'homme ne mourra pas; car le de.functus adhuc loquz'tur peut s'appli-

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