BASA

- 102 - quer à Mgr Duc, qui a parlé par sa vie et par ses exemples, et qui , dans sa gloire d'auteur très apprécié, continue à parler par ses Œuvres) ca– pables à elles .seules de former une riche biblio– thèque . Les quelques.ombr es qui l'ont entouré n'ont pas · amoindri sa clarté ni terni son nom; peut-être, ont-elles été le moyen de les faire briller davantage . Un homme de gouvernement se trouve bien sou– vent à la merci d'événements qui l'empoignent et en font une victime ; ma1s quand une force de vo– l onté réussit à dominer ce que Mgr Duc appelait du nom de « débâcle » et à donner un exemple '· peut-ère unique au monde, çelui de r econstituer, avec le concours de son admirable Clergé, l' édifice qui paraissait prêt à s'effondrer, quand tout ceci a lieu apr ès des douleurs sans nom et sous les huées méprisantes de ceux qui ne savent connaître que les erreurs de quelques-uns sans rappeler le bien, ni même faire ~ttention aux actions généreuses et bien méritantes de la totalité , alors j e m'incline devant celui qui est l'innocente victime des événe– ments et j e do is dire: « Je m'étonnais devant un homme si richement.cloué, que tout le monde r é– vérait; maintenant que ce t homme soùffre et es t accablé par la.douleur, non seulement j e m'incline , mais j e l'admire . » Les fê tes jubilaires de Mgr Duc, en 1897, .de l'aveu de tous , ont été un triomphe ; sa sépulture, en 1922 , en a été le cligne pendant. On l'a glorifié

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