BASA
- 107 - nombre d'églises et dé' chapelles et tint huit synodes . Partout on le connaissait et l'aimait. On lui savait g ré de sa bonté , de sa sollicitude . On appréciait aussi sa · générosité. Est-ce qu'il n' était pas toujours le premier à se sacrifier pour les autres? E t combien de j eunes gens, de jeunes filles lui doivent -d'avoir pu, grâce à son concours, poursuivre des études que , sans lui, ils eussent été forcés d'abandonner ! Parmi toutes ses œuvres, il en es t qu'il est nécessaire de citer spécialement, parce qu' elles se prolongent e t subsisteront dans l'avenir. C'est d'abord la reconnaissance qu'il obtint, à Rome, du culte des qua tre Bienheureux Valdôtains: Vuillerme de Léaval, Emeric de Quart, Boniface de Valpergue, le Pape Innocent V. C'est ensui te · e t s·urtout la fondation du Petit Séminaire Saint– Anselme. Ici se ·relient ou plutôt se complè tent les deux raisons d'être de Mgr Duc: l'Eglise e t la Pa trie . Source de vocations ecclésiastiques , le Petit Sé– minaire d'Aoste es t aussi pour la j eunesse val– dôtaine, le moyen pratique d'accéder à la plus élevée des carrières, e t, par consé~uent, de se distinguer, d'honorer le Pays natal, puis de le · servir. Ce t établissement venait à son heure , car la nécessité s'en faisait impérieusement seritir. Si le clergé valdôtain r este aujourd'hui si homogène, si parfaitement valdôtain, l'honneur en grande partie en r evient au Petit Séminaire, e t ,c' es t à \
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=