BASA

IIO - monument, qui sera toujours pour les chercheurs et les érudits une mine inépuisable de renseigne– ments. Tous ces 'ouvrages se recommandent par la sûreté de la · documentation, par une méthode saine et clàire et aussi par un styfe agréable . . La science historique s'accommode fort bien d'une forme élégante, et Mgr Duc l'a compris mieux que personne. Encore que touffues, les notes qu'il ac– cumule tomme à plaisir ne sont jamais fasti– dieuses : il sait, quand il le faut, ·en r elever l'in– térêt par une anecdote bien placée . Mais, avant tout, il a été le plus consciencieux des historiens, et c'est cette qualité primordiale qui confère à ses ouvrages la valeur et le mérite que tous les milieux savants s'accordent à lµi attribÙer una– nimement. Tant de tra'C_aux viennent cependant à bout des plus robustes constitutions . En 1908, l' éminent prélat dut songer enfin à prendre quelque repos. Ayant reçu le titre d'Archevêque de Trajanopolis, il vécut désormais dans la retraite et dans l'étude. Doyen de l'Episcopat en 1921, il célébrait ses· noces d'or épiscopales en 1922 . Et, trois mois après, il s'éteignait dans cette cité ·d'koste ,où il avait fa:it tant de bten et où il ne comptait que des amis. Que Mgr Duc repose en paix! Quand, au soir, de sa longue existence , jetant un regard en arrière , il a pu contempler dans son ensemble l'~uvre qu'il avait accomplie, il a dû e-n concevoir

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