BASA

- 11 3 - p ersonnelles . seront à jamais rappelés par les g énérations futures . Que si aujourd'hui j e dois vous entretenir· d'un de ces écrivains , je ne le ferai pas avec . la pré tention de vous en donner un portrait tout à fait complet, mais je m' effor– cerai siII).pleinent d1en tracer une esquisse pour vous dire toute l'admiration qui s'est éveillée en moi à son égard. La tâche de cette commémoration n'aurait pas dû ·m' échoir, pour le moüf surtout que, parmi ceux qui m' écoutent, bon nombre ne se seraient pas contentés de vous donner une simple ébauche de l'homme e t de l'historien, mais qu'ils vous l' ~uraient présenté sous son véritable aspect, avec tous les traits caractéristiques qui le distinguaient. Avec une intelligence t elle que la sienne , ac– compagnée d'un travail opiniâtr~ et constant qu'il poussa jusqu'à · la fin de ses jours, _ nous. nous croyions en droit d'attendre encore. beaucoup de M. Frutaz, si la mort n' é tait venue briser son existence , qu'il dépensa dans le seul but de faire connaître son pays et de lui être utile par ses services e.t par ses recher ches historiques. Lorsqu'on vint me proposer de comn;lémorer notre r egretté Présiden_t, a-t-on songé aux diffi– cultés que j e rencontrerais dans mes r echerches, pour vous parler d'un hon;lme qui a é té assez dis- ' cuté et que j e n'ai pas eu le bonheur de connaître dans la force de l'âge , lors de la p~issance de son intelligence e t dans tout l'épanouissemè nt de son beau talent? . 8

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