BASA
- 118 - discrètes et les plus variées sur son voyage dans la Vallée d'Aoste et sur les curiosités qu'il pouvait y avoir vues. Les réponses qu'il me donna ont pu m'être très agréables, mais il y 'en a une qui m'est restée comme rivée dans la mémoire: c'est celle qu'il me donna sur M. Frutaz. L'impression qu'il en avait reçue avait été très profonde, et il me parla de cet homme en termes fort élogieux. Je pense que_ces impressions furent l'écho de ce que l'on disait alors; c~était comme l'éclat d'uri talent qui se révélait non seulement aux habitants du .pays, mais aussi à ceux qui venaient du dehors. Cet homme donc qui nous donne un exemple de ténacité et d'application au travail devra laisser une trace profonde de son passage en ce ·monde, et nous admirerons la sagacité de son esprit et sa force de volonté dans la recherche et l'interpréta– tion des documents qui enrichissent nos archives. Il n'y a· pas encore trois mois, j'avais l'occasion de m'entret~ nir avec no tre r egretté Président Frutaz, lui parlant de ses écrits et de ses nom~ · breuses notes qu'il avait prises pendant de longues années sur l'histoire et sur les institutions de la Vallée d'Aoste. C'est une source abondante, c'est une minière où l'on pourra puiser pour faire conn,aître tou– jours davantage notre histoire, ... me dit=H. Je m'étais déjà aperçu des ravages accomplis par la fatigue dans cette nature~ jadis si puissante et d'une très grànde -résistance. « Mes cartons
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