BASA
- 119 - sont là, m'avait-il dit, lorsque j e lui parlai de ses travaux, et vom; pouvez les prendre quand bon vous semblera. » Je pense que ces précieux cartons, où sont ac– . cumulés les fruits de bien des jours et de bien des ' nuits, seront comme une mine où l'on. trouvera le résultat d'_un travail opiniâtre e t fatigant ·e t qui ne pourra être hérité_que par le pays même qui fut l'obj e t d'une .vie appliquée à le faire connaître et aimer. Si jamais cette Académie de Saint-Anselme, qui a eu M. Fr.-G. Frutaz d'abord comme membre très actif e t ensuite comme président r especté , . arrive à posséder les documents historiques qu'il à recueillis pendant de longues années, elle aura . dans sa bibliothèque un trésor envié, où l'âme et le cœur du défunt continueront de se donner, éclairant un passé grandiose, obscur pour beau– coup de personnes , mais lumineux et presque sans voiles pour lui . ( 1) - On a vouhi dire que l'œuvre de M. Frutaz n'est pas méthodique et suivie, de manière qu'avec les connaissanc~s· qu'il avait acquises il ne laisse aucune œuvre égale à son savoir e t au travail accompli par lui. La même chose a été dite à l'égard du célèbre Professeur Charles Cipolla, mort titulaire d'une· chaire d'histoire à Florence , (1) L e désir manifesté p ar l'anteur et partagé par tous les membres de l'Académie, est maintenant un fait acçompll.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=