BASA

- 120 - et membre correspordant de notre Académie de Saint-Anselme. Pour éclaircir cette question, je crois qù'il faut envis.ager l'homme sous deux aspec ts divers: l'historien ·et l'écriva in, Qui n'a entendu M. Frutaz · r ésoudre . un· des innombrables points d'histoire qui lui é taient proposés et soumis? Quant à moi, je dois avouer que rarement il m'est arrivé de lui · soumettre n'importe quelle question historique sans qu'il me donnât une r éponse satisfaisante, n'oubliant ni les dates, ni les rapports qui r eliaient les faits avec des épisodes s'y rattachant . A cause de sa conversation agréable et instructive, on le pressait de demandes, auxquelles il répondait parfois avec des observations très fines, des remarques et des malices savoureuses, qui agré– mentai ent ses réponses . Spontanément il venait à l'auteur l'idée de dire: « Quel dommage que tout cela ne soit pas écrit! » Cette impression, m'a-t-on dit, est à peu près générale. Il m'est facile de tiL r la conclusion des re– marques que je viens de faire . On voudrait qué l'historien ne se contentât pas de faire de fati– gantes rècherches , de se livrer à de profondes études, de compulser de ·vieilles chartes et de· poussiéreux parchemins; · on a l'air de prétendre que ée!ui qui a l'avantage d'être à même de dé– chiffrer les parchemins et d'en tirer des notes, doive absolument préparer son canevas pour nous donner un ensemble coordonné des mille

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