BASA

- 1 33 - d'Aoste serait bien intéressante, mais elle d emande plu– sieurs années d e travail. Il faut espérer que des travailleurs de bonne volonté s'y mettent avec amour et aïdeur; ies somces ne manquent pas et elles peuvent être complétées. Il est regrettabl e que quelques-unes de ces sou·rces aient disparu; le fameux ·Missel gréco-valdôtain de Brusson dont parle notre regretté Mgr Duc dans son histoire de l 'Eglise , d'Aoste ne se trouve, en çffet, nulle part. Cependant, l'ébauche que je présente aujourd'hui n'a pas trait à uae étude d'ensemble des livres liturgiques . E lle se réfère uniquement à un petit Missel in- 16 de la Collégiale de St-Ours, qui, avec celui disparu de Brusson,. est le plus ancien que nous possédions. Propriété. - L'historien Pertz en 1886 a aperçu ie petit vvlurne dans l.a bibliothèque de M. le d1"c Prieur Gal , fondateur de notre Académie, et l'a indiqué daEs son Index des Missels et Antiphonaires Valdôtains trou vés chez notre ÎlBigne historien, 'simplement" sous ce titre « Missale » ifi-I6 secolo xr. Ii l'avait classé parmi les ms. des archives de la Collégiale. Une preuve intrinsèque que ce Missel est de propriété des Archives de la Collégiale, c'est que, au feuillet 26 b du dit manuscrit, dans la litanie des Saints qui doit être récitée aux . pieds du mouraùt, en lui d onnant l'Extrême-O nctlon , les seuls Saints confesseurs ' nommés sont S. Silvestre, I• .S . Grégoire, S. Martin, S. Nicolas et S . Ours. Jamais une autre Eglise qui n'avait pour patïon S. Ours n'2u2·ait ajouté son nom parmi les S aints t. invoquer. Cette question de propriété est au reste une question s~conclaire. Certaine– ment lt> Missel-Rituel est bien Valdôtain. Date . - Le copiste n'a indiqué aucune date comme il arrive généralement dans tous nos viel1x manuscrits en parchemin. Mais l'écriture, quicn'est pas l'écriture gothique et qui est la romane, indique :son antiquité . M. Pertz suppose notre marruscrit du xre siècle . Avec M. Pacchioni, Directeur actuel de la.Pinacothèque de Turin, je crois_pou-