BASA

-6- Momfovina, fait<:; à l'hospice d'Etroubles par le comte Amé III de Savoie. L 'original se trouve aux archives de l'Ordre de St_Maurice à Turin. IV. - M. le chan. Frutaz donne, enfin, lec ture d'un mémoire sur des monnaies et des tombes scandinaves découvertes à Etroubles, en 1914. 11 regrette g randement de ne les avoir pas vues. Toutefois, se basa nt soit sur l'ouvrage de Paul Riànt : Les Scandz'naves en T erre Sainte 1 soit sur un opuscule où M. Fatio, de Genève, décrivit, en 1866 , les g rand s pèlerinages du nord, qui tra– versèrent jadis la Suisse romande et notre pays , pour aller visiter Rome ou Jérusalem, soit enfin sur l'itinéraire d'un bénédictin qui condu isit en Palestine , de n51à1154, bon nomb re de Francs, de Gaulois, de Saxons e t de Scandinaves qui pas– sèrent par le Grand-St-Bernard et par Aoste , M. Frutaz croit pouvoir en inférer que les monnaies trouvées à Etroubles ont été perdues par des pèlerins scandinaves. ( l) Il ajoqte que des deniers ( r) M. Je chan . Noussan ayant appris plus tard qu ~ J\I. le chanoine Lugon, du Grand-S'-Berinrd, membre de notre Société, s 'éta.it trouvé à Etroubles lors de la susdite découverte, pria ce savant n umismate et archéologue de lui donner des renseig nements au ·sujet de ces monnaies et de ces tombes. Or, voici les détails qu'il voulut bien lui communiquer : ' ' « Lors de l'éla rg issement de la route au g rand contou r au-dessus d'Etroubl es, on a mis à jour, en juin 1914, une certaine quantité d'ossements humains ; mais il n'y avait pas de' tombeau. Ce n'est que par hasard qu' un jour, descendant à Etroubles, je remarquai des ossements. J'aperçus aussi un objet couvert de ve rt-de-gris-; c'était un petit rouleau, déjà défait, composé de 5 à 6 pièces d'argent,

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=