BASA

- 165 - Il est évident qu'il existe une relation entre l'écriture él a– mite et néo-élamite et l'écriture bqb ylonienne. L' écriture cunéiforme anzanite est de même origine que le cunéiforme babylonien; clans les temps préhistoriques les cieux styles étaient confondus. Le rameau élamite anzanite s'est déve– loppé pencl~nt longtemps de manière très indépendante, d'où une différence considérable quand il s'est rencontré _ à nouveau avec ce qui était devenu l'écriture babylonienne. Guti. - Subartu. - Mitan:r{i. - Hatti. - Harri. --:– Ces peuples occupent les régions au nord cl'Accacl. Tour à tour envah isseurs et envahis ils sÙbissent des déplacements que nous noterons clans le cours de notre étude . Leur pré– sence clans les régions des collines et du commencemen t des montagnes du Tigre et de !'Euphrate comprend une cl urée de plusieurs siècles, voire d'un ou deux millénaires. A ces populations, ainsi que nous le verrons, succèdent des populations nouvelles, déversées en Arménie et clans l'As ie Mineure par les grandes immigrations. Les Gutùns habitent le quadrilatère formé de nos jours par le Zab inférieur , le Tigre, les montagnes de Soleima– nieh et le Diyala, Arrapha - d'après le P. Scheil se basant sur la stèle de Nabonide du Musée de Constanti– nople (vol. IV, 1. r4-23) - était jadis une des villes principales sinon la capitale des Gutiens. Les Gutiens conquérants 'ou conquis apparaissen~ aux deux poles de notre histoire avant l'an 3000 et .en 538, lors de la conquête clé Bab ylone par Cyrus. Nous n'avons que peu de données pour établir leur nationalité, car rien ne pŒ-1i1Ve qu'ils soient les ancêtres des Goths. Leurs rots conquérants de Sumer-Accad adoptent pour commémorer l.eurs entreprises militaires les cunéi– formes et la langue des pays conquis. Les Subartu et les Mittam·. - Le nom de Subartu, cons– tituant pour le Sumérien une des quatre parties du monde connu, est une expression géographique plutôt .que la dé-