BASA

, - 166 - nomination d'un peup le spécial. Le pays comprend la partie septentrionale de la Mésopotamie et a pu s'éte ndre jusqu'aux régions montagneuses où le Tigre occidental prend sa source. C'est ce q ui exp lique comment les Assy– riens clans un texte astrologique ( 1) se d isent « être de S ubartu >> . Les Mitannis provenant d'Anatolie, apparentés aux Hittites , occupent longtemps le pays de Subartu. On suppose-vraisemblablement que la ville même d'Assui· a été ·fondée par des Mitanniens . Les premiers rois assyriens avant :20ooav.J. -C. ont des noms mita nniens .'Une bran'che de ce clan proto-mitann ien a dû s'imp lanter aussi à Carché– mis. Des rois mitanni ens se retrouvent clans une occupation temporaire de Ninive . Les Mitannis sous la dynastie kas– site sont regardés comme des citoyens honorables. Ils apparaissent clans 1.a Babylonie comme témoins cla ns les contrats. Ils ont une, langue propre, qu'i l n'est pas impossible de pouvoir rapprocher des langues indo-européenn es , mais ils ont adopté dans leurs relations avec les peup les voi$ins la langue de Babylone et son écriture . Les I:farri, population stable, d'abord probablement au nord de l'Arméni e, au sud du Koura, se sont di spersés peu à peu dans l'Asie l\lineure . Nous les voyons apparaître clans les inscriptions à coté des Mitanni, d o1~t ils ·sont peut– être la classe aristocratique et dirigeante. La i'essemblance , du nom fai t supposer que ce sont d es Ariens . Ce qui· est certain , c'est qu 'ils ont un e langue propre qui ressemble à la mitanienne . Les déclinaisons, les conjugaisons et les co11jonctions sont exprimées par des terminaisons adjointes aux racines des mots, ce qui milite en fav eur de l'h ypo– thèse· ari enne ou indo -européenne de la langu e et du ·peuple. D'au_cuns crnicnt que l'on dqive ·attrib uer aux Harri les inscriptions hiéroglyphiques de Boghazlrni , de la Syrie (1) Cf. Thompson Reports of the Magicians and Astrologers, II p. XVII, LXXXV .