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- 170 - l'Asie Mineure et de la Syrie. On les retrouve en Cappa– doce, en Phrygie, et ils s'y sont conservés absorbés ·par d'autres pcùples jusqu'à l'époque romaine . Les Luviens habitent les côtes de l'Asie Mineure . Leur la ngue , conservée dans quelques fragments, a la particula– rité de la rédupli cation dans les formes verbales , au prétérit. Cette langue · est peut-_être aussi la langue de pays de , Ki zvadna dans !'Anatolie, sur l'Hellespont. - En Cilicie la po·pulation de J\ rzaw a, plus tard Hilakku et Qüe, semble se rattacher à la population protohittite ainsi que sa langue. . . Sur les côtes de l'Asie Mi neure on place aussi les Lukki, les pirates rappelés par les inscriptions égyptiennes v . 1400 et les ancêtres des Lyciens. Pendant les 3000 ans de riotre histoire plusieurs autres p euples font le ur apparition clans ces régions. L'énuméra– tion en sera it trop long_ue. Nous nous bornons à citer les Kassites et les Urartécns . Les K assz', les habitants des côtes de la Mer Caspienne, se sont infiltrés dans le sud entre l'Elam et l'Arménie et nous les voyons implantés e n Babylonie, v. 1700 , où ils réussissent à faire monter sur le trôné une d ynastie propre, nommée des Kassites. Adoptant les mœurs et coutumes du .pays, ils se laissent remorquer par cette civilisation supé– rieure à laquelle ils ne font faire aucun prog rès. Leur. langue - dont nous n'avons tm;itefois aucun monument - nous est seulement conservée daüs nombre de noms propres. Les Urartéens-Cha!déens v. 800 pénètrent en Arménie où ils fondent un royaume. qui tient en échec la puissance' assyrienn e. Ils adoptent l 'écriture et la langue d e leurs ennemis assyriens. Les cunéiformes servent aussi à une langue p~opre qu'on croit pouvoir rapprocher du géorgien de nos jours. Vers la fin du royaume d'Assur une vague de la migra– tion aryenne porte à l'horizon de la région du Tigre et de l'Euphrate des groupes nouveaux tels que les·Cimmériens,