BASA

- 172 - etc. Elles sont aussi utiles pour l'histoire quand elles rap– por tent d es faits contemporains ou antécédents. A part ces documents épigraphiques, l'archéologi e nous présente quantité de trouvaill es d'architecrure, de sculpture, de difff'.rents objets en pierre ou en métal qui indirectement intéressent aussi l'histoire. Les villes, qui nous ont livré les secrets du passé et clans lesquelles des fouilles méthocl(ques ont été faites, sont principalement en Mésopotamie Tello, Djokka, Niffer, Ur, Erech, Babylone, Assur, Ninive, Sippar, Kalah, Dûr– Sargon. Suse en Elam a tout spécialement couronné de succès les travaux de la Mission française qui y a fait des découvertes sensationnelles, entre autres celle du « Code cl'Ammurabi >>. Dans l'Asie Mineure, sur l'Halys, l'ancienne capitale des Hittites Hattusas, aujourd'hui Boghazkoj, a fourni aussi un matériel a bondant. Ces mèmes villes et quantité d'autres encore nous livre– ront clans d e nouvelles fouill es, nombre de ·documents qui compléteront notre conriaissance de la plus anCi!=nne .civili– satio.n du monde. Ces clocumehts, on le sait, ont .été dis– persés clans les Musées du Louvre à Paris, de Londres, de Berlin, de Constantino.ple1 et dans q~elques autres en Italie , en Belgique, en Irlande, etc. Dans la région babylonienne nous rencontrons principa– lem,ent le matériel suivant utilisé pour les monuments épi– graphiques: des nses et récipients divers eq pierre et en métal, des figurines de métal, des fragments de sculptures en bas-reliefs, des stèles, des colonnes en pierre, des pierres de confin (kudurru), des armes etc. Innombrables sont les tablettes de dimensions diverses provenant des archives d es temples, en argile, en- terre cuite au four ou au soleil. Dans l'Assyrie le matériel plus résistant, en pierre, y est plus abondant, à cause du voisinage des montagnes. Les monuments épigraphiques peuvent se diviser en trois catégories principales, si l'on considère les modifications·

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