BASA

- 173 - paléog raphiques. Une première catégorie, qui ne compr:end que quelques fragments, se rapporte à l'époque la plus ancienne et embrasse les caractères pictographiq ues. Une deuxième embrasse les documents dont l' écriture , cessant d' être pictographique, s'est transformée en linéaire . Cette écriture se présente comme la chinoise actuelle . Les signes conservent encore une ressemblance frappante avec les caractères primitifs. Ils sont placés perpendiculairement et les lig nes, qui commencent au sommet de la tablette , vont de droite à gauche. Une troisième catégorie est celle des cunéiformes proprement dits, c'est-à-dire des signes ayant une forme de coin. Des mod ifica tions sensibles se sont introduües pendant les 3000 ans et plus, pertdant lesquels des peuples divers se sont servis de ce système d'écriture. La plupart des sy llabaires et chrestomathi es , pour i•nitier le profane aux cl'ifférents types d'écriture, rappo rtent et com– parent les signes de l'époque de Sumer et Accacl, de l' époque d'Hammurabi et des Kassites, de l'époque assy– rienne et néo-babylonienne. La transcription et la traduction des tèx tes sémitiques est relativement facil e et sûre, au point où en sont arrivées les études assyriologiques. L' étude des textes sumériens pré– sente des difficultés qui se retrouvent encore plus abondam– ment clans les textes élamites arn!:anites, clans les tablettes sémitiques cappaclocie,nnes et surtout clans les inscriptions des fouill es de Baghazkoj ·où les divers langages d émontrent que cinq peupl es nouveaux font leur apparition clans l'his– toire . Il serait trop long de donner un aperçu historique sur le déchiffrement des cunéiformes et sur les progrès accom– plis par cette science nouvelle q1ü nous a causé bien des surprises et nous en réserve de nouvell es. Qu'il soit Sl!ffi– sant de donner la clef du déchiffrement et de citer deux noms auxquels est attachée la première lecture de l'écriture cunéiforme. En présence d'une in:scription trilingue , M. Grotefencl, maître d' école à Gottingue, en r 802 et s ., reconnut qu'un des trois genres de l'inscription contenait une écriture syllabique. Par -qne géniale combinaison des

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