BASA
~ 178 - maîtres, d'objets de valeur , de va isselle de métaux recher– chés. Nos châteaux en regorgeaient; l e~, maisons nobles d'ordre inférieur imitaient l'exemple des grands seigne urs, selon la mesure de leur fo rtune. Les nob les, après de longs séjours à l'étranger , soit pour études, soit pour emplois civils et militaires, rentraient chez eux a\· ec <les souvenirs précieux des nations étr;rngères : 11.rmures, t~pées , tableaux, paysages , tapisserie$ , dentelles etc. Auj ourd 'hui l'aspect est .bien changé . Depuis le milieu d u siècle dernier, on a fait dans b Vallée une chasse impi– toyable à tous les objets d 'antiquité ; les moi ndres recoins de nos villages les plus recul és ont été fo uillés et dépouillés sans merci par des broca nteurs q ui ont emporté au Join ces souvenirs de nos pères, de la vie Yaidôtaine , réunis, conser– vés religieusement cla ns nos famill es par un e longue suite de générations. !\fais revenons à notre inventaire. Le 19 septembre 1702 marque u_ne date des plus impor– tantes clans la vie de J.-B. de Til lier, not re illustre conci– toyen. En cc jour-là , il sig nait so:1 contrat d e mariage-a vec · ra noble D 11 • Anne-Claudinè de · la CJ;iériète, fill e du seig neur J .-Claude de la Chéri ète, de s::)n viva nt des S eigneurs Impairs et. capita ine des Milices du Duché. Notre histori en, né en 1678, avait déjà été nommé, à peine ' âgé de 22 ans, secrétaire des E tats du Duché, le .I . , février 1700, en remplacement de son oncl e }.-Georges de Tillier. A cet acte assistèrent les personnages les plus marquants d e la vill e d 'Aoste. · · C'étaient, du côté de l' époux : 1° J. -Michel de Tillier, son père, membre du Conseil des Commi s ; J 0 J. -Qeorges de Tillier, chan. de la Cathédrale ; les avocats François-Jérôme Brunet et }.-François T errocl, fu tm: baron de Jarre. Du côté de l'épouse: r 0 Madame Magclel~ine ·de Virg<'. , sa mère, d ' une illustre lamille de Savoie ;
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