BASA

- 187 - grande partie des murs date du x1e siècle, est par le fait même la plus antique de nos églisec; paroissiales. PROCÈS entre les Seigneurs d'Avise et leurs sujets. En 1595, écla!a à Avise un procès dont on n'a plus de souvenir, mais qui fut alors un des plus bruyants, non pas pour sa durée ou son importance, mais en raison des plai– d eurs et des circonstances mal'heureuses où il eut lieu. Le lac du Rutor, déjà tristement célèbre par ses inonda– tions antérieures, venait de causer de nouveau, en cette année, des ravages énormes . Le pont cl'Avise fut emporté, comme plusieurs autres, et fes seigneurs-de cette juridiction - les trois cousins, a vocats, Jean-Antoine fils de Protase, Jean-Boniface de Guillaume et U onard d'Etienne - n'eurent rien de plus pressé que d'exiger de leurs sujets son imméd iate reconstruction. C'est pourquoi, le dimanche 23 juillet de cette année, aux cryes générales, faites après la messe, à la porte de l'église cl'Avise, le mttral ou huissier Louis Dhugoz enjoi– .gnit aux syndics de tous les quartiers de cette baronnie de se trouver, un instant après, à midi, clans le château du chef-lieu . .Là, le notaire Jean L yabel, procureur d'office d e ces seigneurs, exposa aux intervenus qu'il était de toute néces-