BASA

- 1 97 - Ce n'est pas sans motif que toutes les redevances étaient rappelées dans l'acte du 3 juin . Ce qu 'il y e~t de mieux, c'est qu'ell es furent', a u moins penda nt un siècle, exactc– men t pa yécs ( r ). Les curés ne furent pas seuls à jouir. de cette améli oration du bénéfice . Les pauvres, qui profitent toujours de l'aisance du pasteur, y trouvèrent leur avan– tage; de ml:mc, aussi, tous les habita nts, qui eurent dès lors · la conso lation cl ~ vo;r leur père spirituel, leur meilleur ami, vivre de leur vie pendant de longues aanées , et reposer ensuite au milie u de leurs tombes. II. Le baron Claude-Léonard. I Ce seigneur était déjà colonel des Milices du Valcligne et chambellan du prince Charl es Emmanuel II, lorsqu'il succéda à son .père 'J ean-Prosper. Il reçut e nsuite , le IO juillet 16+3 , par patentes de la Régente Christine , l'in·ves– titure d e la baronnie de Ftnis. Dès 163 r, il avait épousé noble Marie-Catherine Carron, saine les syndics 'de tous le urs quartiers et les procureurs de leur église, dans I.e but· de remédier à cette situation, qu'ils attribuaient autant à l'insuffisance d ~s revenus qu'à la rig ueur du climat. Désirant à tout prix a voir un curé stable, il s résolurent d'améliorer pour lui les conditions finan cières, et ils signè rent à cet effet un engagement au nom de tous les Valgrisa ins. ( Valgrisenclte, par M. Béthaz, p . 71 .) ( r) Vers la fin du xvm 0 siècle, h Royale Délégation rendi t un meilleur service encore, .à tous les bénétices du diocèse, ·à partir de la mense épiscopale et des canonicats jusqu'à la dernière rectorie. E lle supprima définitivement les prestations en denrées et les rem– plaça p ar une p ortion congrue, qui se paya plus régulièrement.

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