BASA
1 99 huit enfants . lJne de ses filles e ut pour parrain le baron P ierre-Philibert H. oncas , C't lx)ur marraine la veuve du seigneur Gaspard de \ ' auda n. La plupart des autres enfants, par un e singularité de leur père , ne furent tenus ·sur le.s Saints-Fonts que par des personnes de basse extraction.. - C laude-Ll'.onarcl testa à Aoste le 18 juin 1650, et mourut le lcndemai n. - A peine inv c~sti, e n 16+3 , d e la baronnie cle Fé;1is, il avait fait toutes sortes de te;1tatives pour imposer à st:s sujets d e nouveaux tributs . C'e:;t ce qui résulte, comme les autres cll'.tails sui\~ants, d' un procès et d'un acte de transac– ti on de l'an 16+:;, qui m'ont été communiqu<s par une famille Vnyat de F(~nis. Notre baron avait obtenu, dè~s 16+3, de la E(~gt>nte Christine et du Sénat de Pit'.mont, des 1xm·isions, qui con– firmaie nt ses nombreuses pr<·tentions, et qui dt-l t'·guaient le vibailli Botte! pour les mettre à exé·c ution. Grande fut la stupeur des ha bitants de Fénis, quand ils curent connaissa.nce des rl'.clamations odieuse:.; de leu r nouveau seigneur. Mais, forts de .leurs droits et s'appuyant sur Jeurs ancier-mes traditions, ils s'opposèrent t'.nergique· ment, par l'orgai1e cle leurs avocats, à ces innova tions injustes, et exigèrent tout d'abord du baron ia production des titres, qu'il disait a\·oir obtenus de haut li eu . Ceux-ci s'étant fait attendre, on croyait d{·jà qu 'il n'en avait pas du tout, lorsqu'il les déposa au greffe local. Les documents 1ù~taient que trop authentiques ( r). Seulement, les habitants d e Fénis n'étaient pas gens à se laisser ravir leurs droits et leurs coutumes séculaires. / ( 1) On ne peut comprendre e t s'expliquer l'approbation supérieure accordée aux prétentions inqualifiaùles de ce seigneur, qu'en se r<1p– pelant la lutte armée qui existait à cette époque e ntre· la R égente et ses beaux-frè res e t les malheurs de tout genre qui troublaient le Piémont.
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