BASA
200 Pour bien de paix, ils fi ni rent par admettre quelq ues– uncs des clemancle3 du baron , qui ne blessa ient ni leurs intén~ts ni leur amour-propre ; mais ils repous~èrent avec indignation les huit réqu isitions sui vantes : 1° L:?s .re.ievanc::s féoda!es en monna/e seroJ1t,débo1trsées . selon la vJJenr qu'avaieut les sols, les gros, les livres , etc. â l 'époque des aJ1cienJ1es reconnaissances, et non ait p i-ix fort iJJférieur que ces pièces ont présentement.,(1643.) 1° L 'électi"on des s,rndz'cs soa nulle, si elle est faite sans l 'approbcction du seignenr oit sa7!S l 'assistance d'tt11 de ses offiàers. 3° Les venda71ges 11e pourront commencer qtt 'au four fixé par le bar on ott par . 0 es employés ( 1) , et cette r écolte 11e pourra sans leur a1ttorisaH01t être trausportée de la colhne de Cly aux hamea11x de la Rz'vièr e (2). 4° A l 'avenir les sujets de la baronuie payeront aussi des tri.buts sur le1trs Mens al!o:Ji'aux (3). 5° Le bttron seul Oit l'un de ses officzers , et 11012 p lus les syndz'cs, fixera le i-ôle des soldais . - 6° Les habi'tants co11courro11t plus que par le passé, soit aux restaurati"ons dtt château , soit à la dol des p arentes du baron (4). (1 ) Il en était de mème dans b s ~igneurie. de Cly. Les hab:tants demandèrent et obtinrent une fois pour toutes du seigneur P hiliber t Roncas, en 1650 , de pouvoir vendanger un jour à leur choix. (2) Les hameaux de la Rivière <:'ta ient ceux de Septumi an, d'Arlier et de Margnier, qui appartinrent longtemps à la paroisse de Fénis, avant de passer à celle de Chambave. (3) On appelait ainsi des biens qui, mèrne parmi les barbares·, étaient complètement exempts de tou te redeYance Yi s-à-v is des seigneurs. (4) Dans le moyen àge, à Fénis comme ailleurs, les seigneurs avaient coutume d'imposer l~urs sujets pour payer les dots de le'urs proches parentes , et lor sque ces mariages se succédaient avec·
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