BASA

202 - Pour e n finir a,·ec cc prod·s irritant, ils prit:rc nt leur maitre, d ' une fa,·on plus habil e que respectu euse , « de se cllsister de ses huit réquisiti ons s'il vou lait qu'ils l'eussent servi comme par le passl: e n fidèles sujets >l . Le baron comprit qu 'il devait mettre fin à cette persé– cu tion et à ces p roct'xlés odieux, inhumains et indig nes d 'un grand seig uem. li adhéra compldement à leur demande, et conclut a \·ec eux, le 30 mars 16+:;, da ns son pa lais d'Aoste, un acte d 'accord, qui fut res·u par le notaire et cMttelain de F énis, C laude Régis, et sig né par le baron, par les syndics, leurs consei llers e t les tC· moins, et par le nota ire . A l'instar des maisons de C ly , de Nus et de plusieurs autres famill es nobles du pays, les. sC'igneurs d e i'énis avaient aussi, à Aoste, u ne habitation qu'il s occupai ent de temps à. autre, lorsqu'ils se rendai e nt à la Cil<: pour prendre part aux séances des Trois Etats, ou pour toute autre affaire. « Leur habitation a \·ec co ur et establ er] c >> se trou\·ait jadis au couchant de la mai son forte des seig neurs de Los\an. Ell e fut ve ndue , c i1 15+5, pour +oo t·cus d 'or, au noble N icolas de la Crt tc, par le seigneur Claude de Fénis, qui mourut douze ans plus tard, le 10 août 1557, à la célèbre bataill e de Saint-Quentin.

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