BASA

- 2 06 - d e C('ttc conspiration à Don Cafass:i, son co :1fess::ur, le priant d'en donn er a\·is a u Saint-Siège. Le compl ot fut ainsi C:\·ent<· . Gal a <crit la relati on de cc fait, qui fi g ura, e.1 1923, clans le d ossier du proci·s canoniq uc concernant la cause du n~nfaable Cafasso. Lors du transport de la capitale à florence , en 1~6~, notre co:11patriote y suivit le ministère, ·et il put, clans cette ville, se livrer à son aise à ses guùts pour les Bcaux-1\rts. Il y eut aussi des relations suivi es avec Conti et avec le cé– k:brc Tom.masco, aveugl e , qu'il accompagnait parfois dans ses promenades. Quand le comte Crotti sit·geait au· Parlement de F!o– rence, il était assailli de demandes de recommandations et c'était Ga l qui y donnait cour~ avec le plus aimabl e em– pressement. Ses prut<·gés lui en témoignèrent-ils quel– q uc reconnaissance? Ill-las ! L'ingratitude est une plante vénéneuse qui pousse partout. 13on nombre , plus ,tard, ne daignaient 1rn'. me p lus sa! uer leur protecte ur clans les rues. En 1870, la çapitalc d'Italie allant étre transférée à Rome, il demanda sa mi se e n retraite, qu'il obtint avec l'assigna– tion d'une maigre pension. Un clérical ne· méritait sans doute pas davantage. Dès lors , notre ami élut domicile à Aoste, chez son arri ère-cousin, l'vlgr Duc. A l'approche de l'hiver po urtant, il allait chercher un climat plus doux, et il habita ainsi succcssivemcn t Florence , Rome, Lucques, Nervi et San R.emo. 0 n demandera peut-êtrc si M. Gal ne pensa pas à se marier . li en fut question un mo1nent. Des amis lui avaient fait connaître une j eune personne de bonne famille, mais orpheline, qu'un ecclésiastique, son oncle, avait retirée dans sa maison pour lui faire donner une éducation soignée . Cette personne attirait l'atte ntion du public par l'éclat de ses qualités physiques cl moral es. L'avocat \"Înt à apprendre qu'elle se destinait à la vie religieuse. C'en fut assez. 11 · renons-a à tout jamais au mai"iage ; et cette personne se dis-

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