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- 207 - tingua hau tement, plus tard, en ·Pit·mont, dans l'enseigne– ment et cla ns les emplois supérieurs qu'elle e ut en son monasth·c. 1\ yant cks loisirs à lui, di:s l'an 187 1, et sentant le besoin de se rendre util e à sa patrie, il accepta le mandat de co11- seill cr muni cipal à 1\ oste et celui de conseill er pro\·incial du mandement de Châtillon-. li fut duran t plusieurs années: vice-président de la Société Académique de S•-Arisclme, président du Club-,\lpin ck la ;;ection d'Aoste, et e nfin, président de la société de S'-Yincc nt de Paul, charge qu 'il ex erça a \·ec le plus grand dé vouement jusqu'à sa mort. .\ussi fervent chr0ti en que bon citoyen, il pratiquait la religion sans ostentatîon, mais aussi sans respect humain. T ous les jours , il e ntendait la messe, récitait le chapelet, faisait la m(·ditati on, ainsi que la lecture spirituelle; et fréquemment il s'appr!;Jchait de la tabl e sainte . Chaque année, il faisait sa retraite spirituell e clans un co uvent, de préférC'ncc au sanctuaire de S• Ignace à Lanzo. C'était un spectade édifiant cle \'Oir ce respectabl e vieillard, à cheveux blanc.; , vaquer né·gulièreme nt à tous ces exercices religieux. O n pouva it regarder ce sttr\·ivant des temps passés comme une relique sauv{:e de la lU~volu­ tion cosmopo lite. Le monde le traitait de clérical; mais il le respectait, tant sa vie avait ét(: honorable et sa vertu éclatante . ,\l ors même qu'il était employé au i\Jinistère, il trouvait du temps pour lire la sainte l~criturc , qu'il poss&dait à fond et qui faisait ses délices. La Cathédrale d 'Aoste possède un souvenir de sa pieuse gt':nt':rosité: c'est un rel iquaire contenant des re liques authentiqucs des douze apôtres. Sa foi a u dogme catholique était raisonnée et inébran– lable. Il se moquait agréablement des incrédul es, défendait le Sylla.bus, le pouvoir temporel, et contribuait régulière– ment a u Denier de S 1 -Picrrc. Il crut néanmoins, dès 187 r et ju<;qu'à sa mort, pouvoir prendre part aux élections politiques, malgré le Décret