BASA

- 21! - de l'homme. Avec ce!:? notio~s superficielles, il se lance clans la société plein d'espoir, mais sans aucu ne connais– sance du cœur humain. Il croit rencontrer partout des hommes francs , des amis sincères et clésintüessés, e t il ne trouve le plus so\lvcnt que des harpies qui, ,sous la form~ humaine, lui tendent de tous côtés des pièges auxquels il succombe d 'auta nt plus facil ement qu'il n'apprit jamais à les connaître. » A ce mal incommensu ral>le, l\I. Ga l trouva un remède dans les trésors mêmes d e son cxpl'.rience . Il composa le livre des l mpressi·o11s, cla1n lequ el il ouvre comm·~ un nouvel horizon aux inexperts de la vie. Il leur apprend d 'abord à réfl éc hir et à se défier d 'eux-mêmes . Il les met ensuite en garde con!re l'égoïsme et la perfidie du monde qui totus ?>Yt mahj110 positus esi. 11 leur signale les écueils du cœ ur et de la vie sociale, afin que, ba3és sur le vrai et formés au bien, ils puissent éviter les mécomptes qui font tant de malheureux . L'auteur a été bien inspiré de présenter ses observations morales sous la fo rme .de maximes, parce qu'ell es se gravent mi eux d<!ns l'esprit et dans le cœur. Ces conseiTs, sur 177 su jets différents, ont été heureusement placés par ordre alphabétîque des matiè··es, et sont fo rt uti les clans toutes les situations. Rien d' étonnant donc que ce liv'.·e , véritablement vécu et p~·atique, soit devenu comme un mentor providentiel et ait rendu des services signalés, dès leur collège, à bien des j_eunes gens, dispersés p lus tard au loin par les hasards de la vie . Tout y porte l 'empreinte d 'un observateur sagace, d'un fi n ps) 1 chologue , d'un correct · moraliste. L'homme individuel et soci al. 1 • • L 'ouvrage que je vie~1s d 'anal yser reparut en 186+, à Paris, e n une édition notablement agrandie, améliorée, et . presque refondue. Au titre· primiüf fut substitué celui de , L'homme ù1div1"duel et soàat;. e~ : i'_é~igraphe , or\ ne peut