BASA

- 2 r+ --.,,. chose n' est guère possible à la plupart des fid èles ; mai s c'est pour ceux-ci le rève des rèves. Or M. Gal a eu cette suprême consolatiàn. Pour faire ce pèlerinage avec plus d'ag rément et de profit, il s'y prépara à l'avance en lisant les meilleures relations sur ce sujet. Ayant obte nu du Ministère des Affaires étrangères deux mois de congé , il partit de Florence le 5 mars 1866 et y fut de retour Je 17 mai sui\·ant, après la p lus heureuse traversée . Au cours de son vo yage, il notait soigneusement sur son carnet. tout cc qui, à travers l'Egypte, la Palestine, la Phénicie e t !'Archipel, l'impressionnait davantage sous le rapport historique, arti stique et reli g ieux. S e déciderait-il , plus tard, à publier son itinéraire ? ... En tout cas, il ne le destinait pas au g rand public, mais uniquement à ses com– patriotes . Le 7 mars, il s'embarqua à Marseille, rendez-vous de sa caravane . Il trouva . parmi ses compagnons de route , d es dig nitaires ecclésiastiques, des missionnaires, des hommes de lettres, des savants, des négociants et des militaires, de diverses religions et nationalités. · N os pè lerins, après avoir parcouru Al exa ndrie, - ville bien autrement importante au temps d 'Alexandre le Grand, son fondatenr, qu'elle ne l' est auj ourd'hui; - se·re ndirent au Caire et dans les enviro n::; , pour voir de près !'immense désert, et pour y contempler les nombreuse') mosquées, les obélisques, le S phinx , les 62 g igantesques pyramides d es rois, et les autres monuments religieux et profanes · de l'ancienne Égypte. . Parvenus e nsuite à J affa, ils eurent la chance inappré– ciabl e d'avoir pour guide clans la Terre SainJe le fr_ère franciscain Liévin, qui connaiss1it toute cette région comme sort' couvent. Le iivre d e M. Gal en main, j'admire avec l'auteur les mosquées qu'il me décrit, le Saint Sépulcre, les tours nombre uses, les remparts cré nelés, et surtout la Tour de David, qui est le p lus anciet1 monument de Jé rusalem.

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