BASA

---' 21 6 - un jour l'heureuse idée de l'inviter à lire au moins quelques pag es de son travail en des séances de la S ociété. Il n'opposa pas d e refus à cette proposition, et lut en effet divers articles, surtout en 1876 . Dès lo rs, M. Gal ne fut plus maître de son manuscrit, qui fut enfin imprimé à Aoste , en 188 1, par M. L ouis Mensio . On a dit qu' en fait de styl e , ce dernier ouvrage ne vaut pas ses devanciers. Cela est vrai jusqu'à un certain µoint, et ne doit pas étonner. Puisque le style c'est l'homme , l'un vieillit avec l'autre. Mais, du moins, notre auteur n'est pas tombé clans le défaut de certains Valdotains,. qui écrivent le français de mal en pis, à mesure qu 'ils connaissent mieux la langue de Dante. Aprè:s avoir clù, pendant sa longue earri(:re, parler habituellement l'italien, il ne s'est jamai s servi, clans son dernier ouvrage , pas plus que clans les autres , de certaines tournures et locutions plus italiennes que françaises. Somme toute , d'après des juges compétents, s'.)n Voyage en T er re Saz'1ile est . de b::aucoup préférable à tant d 'autres similaires , dont la forme est plus brillante , mai s le fond infiniment moins rich e , moins exact, moins complet, et moins imprégné d e piété . En terminant cette notice , je puis dire à bol1 droit, que M. le chev. J-B. Gal n'est pas mort tOLJt entier. Il vit èncore, e t avec éclat, d a:1'i "es préeie4x ouvrages. Il vit aussi, d 'une gloire im périssab i~, au pied de la monumentale statue en bronze de la Vierge Immaculée qui, par sa noble initiative , et grâce , en grande partie, à ses généreux sacri– fices , fut érigée , le 27 aoùt 1892 , sur le sommet du Pic de None . -**+++*:*

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