BASA
- 19 - Une profonde division existait entre les religi eux valaisans et valdô ta ins de l'Hospice , et elle pro– voqua la bulle du r 9 août r 75 2, par laquelle Be– noî t XIV sécularisa les r eligi eux valdôtain s et attribua à l' administration de !'Ordre Mauricien le patrimo'.ne de l'antique Institution hospitalière, qui avait son orig ine , son centre et ses archi ves à la mai son de St-Jacquême d'Aoste, érigée en com– manderie. Bizel s'y installa pendant dix-neuf ans, puis en fut renvoyé . M. Frutaz raconte les dé tails de la façon draconienne et peu charitable avec laquelle le nouveau commissaire prit possession des paroisses , des maisons et des biens clans la Tarentaise e t la Vallée d'A oste . Le Sain t-Berna rd acquit le clr9it de libre élection de son prévôt appartenant au roi, mais il fut à la veille de sa ruine. Q uelques religieux du Valais surent r elever la Maison e t la Communauté à force de dévoue– ment et de sacrifices. Ces notes historiques fur ent puisées dans une relation faite par M. Bizel. Saint– Jacquême abrita ensuite le séminaire diocésain, et la g rande Institution du Saint-Bernard demanda asile e t protection au canton du Vala is . Séance du 18 mai 1920. Lecture fait<:: du verbal de la séance précé– dente, M. le Président lit une esquisse biogra– phique sur le célèbre ma réchal de Savoie Boni– face de Challant, de la branche de Fénis, et fait observer qü'i l faudrait bien des p;;iges pour retracer
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